Biennales

Les Rencontres Photographiques de Guyane sont la seule manifestation dédiée à la photographie dans les départements d’Outre-mer.

 

 
 
 

Depuis leur lancement en 2012

 

8
éditions

63
expositions

69486
visiteurs

 

 

Une aventure inédite, lancée en 2012.

Le premier et l’unique festival entièrement dédié à la photographie des départements d’Outre-mer est né suite à la rencontre entre Karl Joseph, photographe, et Élisabeth Lama, de la Région Guyane. Dès l’édition suivante, les Rencontres Photographiques de Guyane étaient intégralement portées par l’association La Tête Dans les Images.

 

Proposer des œuvres photographiques de qualité.

Dès le début, la direction du festival était trouvée. Nous voulions présenter au public des œuvres photographiques dignes d'être exposées dans les plus grandes capitales du monde mais aussi mettre à l’honneur des photographes du cru, avec des thématiques et des travaux en lien avec l’ancrage culturel et géographique guyanais.

Toucher le grand public là où il se trouve.

Pour aller à la rencontre du public, l’association a fait le choix d’exposer dans des lieux dédiés à l’expression culturelle mais aussi dans des espaces extérieurs passants ou originaux.

Autre parti-pris : réaliser le festival en plusieurs points de la Guyane et proposer des expositions itinérantes, y compris le long du Maroni ou de l’Oiapoque.

Au fil des ans, notre objectif est resté le même : promouvoir la photographie sur le territoire, à travers des expositions, du soutien à la création, mais aussi des actions pédagogiques à portée culturelle et artistique.

 

Préserver le patrimoine pour les générations futures.

En 2013, La Tête Dans les Images a commencé à travailler sur un axe patrimonial, afin de dévoiler des travaux anciens sur la Guyane, en les restaurant si besoin, dans l’objectif de les montrer mais aussi de les préserver pour les générations futures.

 
rencontres-continent-jaune.png
 

Une fréquentation en augmentation permanente.

Depuis le lancement des Rencontres en 2012, nous avons eu à cœur d’inscrire cet événement dans le paysage culturel guyanais en offrant au public des expositions de qualité et un cycle de visites guidées pour les scolaires et les publics en insertion.

Après 2015, l’association a changé le format du festival pour qu’il devienne une biennale. Ce changement de rythme a permis de favoriser la création et les échanges, à travers un programme de résidences croisées. Ce tempo plus long a aussi permis d’augmenter les actions pédagogiques et d’éducation artistique auprès du jeune public guyanais pendant l’intervalle entre les biennales.

 

Construire un dialogue entre le territoire guyanais & la photographie autour de 3 axes :

 
creation-valorisation-participation.jpg
 

1. Création

Nous faisons place à la création à travers le lancement de résidences croisées qui favorisent la mobilité des artistes et l’émergence de travaux originaux. Nous soutenons et accompagnons aussi des photographes professionnels dans la réalisation de travaux au long cours.

2. Valorisation

Un méticuleux travail de recherche et de restauration est entrepris à chaque édition en puisant dans des archives personnelles ou institutionnelles. L’objectif ? Préserver et valoriser des travaux qui seraient restés dans l’ombre alors qu’ils sont porteurs d’histoire et de repères collectifs.

3. Participation

Des ateliers sont systématiquement menés en amont de la biennale avec les scolaires. Des photographes invités et résidents interviennent également dans le milieu scolaire. Des masterclass ainsi que des soirées de vernissage et de projection accompagnées de conférences à l’Université ponctuent également la manifestation pour susciter la participation du plus grand nombre.

 

Une édition 2023 axée sur le paysage

 

Le mot du directeur Artistique :


“Notre paysage est son propre monument.” Édouard Glissant, l’Intention poétique, 1969

Cette année, s'il nous a paru intéressant d'aborder la notion de paysage, c'est parce qu'elle interroge le rapport contemporain de l'humanité – et plus particulièrement de nos sociétés – au vivant. Un paysage n'existe que s'il est regardé, c'est une relation entre nous et notre environnement, une manière de voir le dehors, une construction culturelle.

Aussi, à l'aune de cette citation d'Édouard Glissant – « Notre paysage est son propre monument » – il s'agira, avec cette nouvelle édition des Rencontres Photographiques de Guyane, d'explorer un paysage qui ne se limite pas à un espace physique ou encore à un décor statique duquel découlerait une expérience contemplative. Pour le poète martiniquais, le paysage n'est pas simplement une toile de fond pittoresque, il est un acteur dynamique, un personnage aux multiples visages qui se métamorphose au gré des rencontres, des croyances et des tentatives de transformation dont il est l'objet. Le point de vue se fond maintenant dans les récits, les traditions et les imaginaires de ceux qui l'habitent et le traversent. En constante évolution, il respire, bouge, change et se fait le témoin de nos existences.

Ainsi, cette année, les propositions photographiques nous donnent à voir comment nos paysages, physiques, sociaux, intimes ou politiques, portent en eux les stigmates d'une histoire des dominations et comment chacun de leurs recoins garde les secrets de siècles de conquêtes mais surtout de luttes. Formés de toutes ces strates, ils sont après tout les protagonistes de nos histoires et c'est en tant que tels que nous nous attachons ici à les interroger. Le point de vue se fond maintenant dans les récits, les traditions et les imaginaires de ceux qui l'habitent et le traversent. En constante évolution, il respire, bouge, change et se fait le témoin de nos existences.

« Et vous, qu'avez-vous vu ? »

Durant deux années, nous avons donc construit pas à pas avec les photographes, nos résident·e·s, les commissaires, les chercheur·euse·s et l'ensemble de nos partenaires une programmation foisonnante de lectures protéiformes pour dire le lien émouvant et complexe que nous entretenons avec eux·elles. Nous avons laissé libre cours à l'expérimentation, fait la part belle à l'émergence et avons cherché à nous nourrir des expériences passées. Et ainsi, les travaux rassemblés nous fourniront les éléments réflexifs nécessaires pour faire de cette édition une véritable traversée de la question paysagère.

Avec toute l'équipe, nous espérons que ces regards feront une fois encore de notre biennale internationale des Rencontres Photographiques de Guyane un lieu privilégié d'échanges, de rencontres et de créations pour une 8e édition riche et en phase avec les questions de son temps.

Karl Joseph
Directeur de la biennale internationale des Rencontres Photographiques de Guyane

 

Les éditions passées

Découvrez un extrait des Rencontres Photographiques de Guyane et de leurs diverses éditions à travers nos dossiers de presse.

Cliquez sur l’édition qui vous intéresse afin de télécharger le dossier de presse :

Suivez nous sur Instagram !